quinta-feira, 8 de agosto de 2013

O prelado do lobby gay


Sandro Magister

Les faits et les personnages du scandaleux passé de l'homme que le pape François, qui n'en était pas informé, a délégué pour le représenter à l'IOR. Voici comment vit et prospère au Vatican un pouvoir parallèle qui intrigue au détriment du pape.

ROME, le 18 juillet 2013 – «À la curie on parle d’un ‘lobby gay’. Et c’est vrai, il y en a un. Voyons ce que nous pouvons faire», a déclaré le pape François à des religieux latino-américains qu’il recevait en audience, le 6 juin.

Il a également affirmé : «Ce n’est pas facile. Il y a ici un grand nombre de ‘patrons’ du pape et ils ont une grande ancienneté de service». Il a fait cette confidence, il y a quelques jours, à son ami et ancien élève argentin Jorge Milia.

Et en effet certains de ces «patrons» ont tendu à Jorge Mario Bergoglio le plus cruel et le plus sournois des pièges qui ont été ourdis contre lui depuis son élection comme pape.

Ils lui ont caché des informations significatives qui, s’il les avait connues à temps, l’auraient détourné de nommer Mgr Battista Ricca «prélat» de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR).

Lorsqu’il a procédé à cette nomination – elle a été rendue publique le 15 juin – le pape François avait comme objectif de placer une personne ayant sa confiance à un poste clé au sein de l’IOR. Quelqu’un qui serait muni de pouvoirs lui permettant d’avoir connaissance de tous les actes et de tous les documents de l’institut mais également d’assister à toutes les réunions de la commission cardinalice de contrôle et à celles du conseil de surveillance, c’est-à-dire du conseil d’administration de la déliquescente «banque» du Vatican. En somme, quelqu’un qui aurait pour mission d’y faire le ménage.
Ricca, 57 ans, est originaire du diocèse de Brescia et il est issu de la carrière diplomatique. Pendant quinze ans, il a été en poste dans les nonciatures de différents pays, avant d’être rappelé au Vatican, à la secrétairerie d’état. Mais c’est dans l’exercice d’autres fonctions qu’il a gagné la confiance de Bergoglio: d’abord en tant que directeur de la résidence de la via della Scrofa, où l’archevêque de Buenos Aires logeait lorsqu’il se rendait en visite à Rome, et actuellement en tant que directeur de la Domus Sanctæ Marthæ, où le pape François a choisi d’habiter depuis qu’il est pape.

Avant de procéder à la nomination, le pape François s’était fait présenter, comme le veut la coutume, le dossier personnel concernant Ricca et il n’y avait rien trouvé d’inconvenant. Il avait également consulté différents personnages de la curie et aucun d’entre eux n’avait soulevé d’objections.

Mais, une semaine à peine après avoir nommé le «prélat», au cours des journées où il a rencontré les nonces apostoliques venus du monde entier pour une réunion à Rome, le pape a eu connaissance, par plusieurs sources, d’antécédents de Ricca qu’il avait jusqu’alors ignorés et qui étaient de nature à causer de sérieux dommages au pape lui-même et à sa volonté de réformes.

Douleur d’avoir été tenu dans l’ignorance de faits aussi graves et volonté de remédier à la nomination qu’il venait de faire, même si celle-ci n’était pas définitive mais «par intérim»: tels ont été les sentiments qu’a exprimés le pape François une fois informé des faits.

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Le trou noir qu’il y a dans l’histoire personnelle de Ricca, c’est la période qu’il a passée en Uruguay, à Montevideo, sur la rive nord du Rio de la Plata, en face de Buenos Aires.

Ricca arriva à cette nonciature en 1999, alors que le mandat du nonce d’alors, Francesco De Nittis, arrivait à son terme. Précédemment il avait été employé dans les missions diplomatiques du Vatican au Congo, en Algérie, en Colombie et enfin en Suisse.

Dans ce dernier pays, à Berne, il avait fait la connaissance d’un capitaine de l’armée suisse, Patrick Haari, avec qui il s’était lié d’amitié. Les deux hommes arrivèrent ensemble en Uruguay. Là, Ricca demanda à ce qu’une fonction et un logement à la nonciature soient également attribués à son ami.

Le nonce rejeta cette demande. Mais, quelques mois plus tard, il prit sa retraite et Ricca, resté sur place en tant que chargé d’affaires par intérim en attendant l’arrivée du nouveau nonce, attribua à Haari un logement à la nonciature, ainsi qu’une embauche en bonne et due forme et un salaire.

Au Vatican, on laissa faire. À cette époque-là, le substitut pour les affaires générales à la secrétairerie d’état était Giovanni Battista Re, futur cardinal, également originaire du diocèse de Brescia.

L’intimité des relations entre Ricca et Haari était tellement visible que de nombreux évêques, prêtres et laïcs de ce petit pays d’Amérique du Sud en furent scandalisés, parmi lesquels les religieuses qui travaillaient à la nonciature.

Le nouveau nonce, le Polonais Janusz Bolonek, arrivé à Montevideo au commencement de 2000, jugea tout de suite, lui aussi, que ce «ménage» était intolérable et il en informa les autorités vaticanes, tout en insistant à plusieurs reprises auprès de Haari pour qu’il s’en aille. Mais inutilement, du fait des liens existant entre celui-ci et Ricca.

Au cours des premiers mois de 2001, Ricca fut mêlé à une série d’incidents en raison de sa conduite inconsidérée. Un jour, s’étant rendu comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises précédemment – en dépit des avertissements qu’il avait reçus – dans un lieu de rencontres pour homosexuels situé sur le boulevard Artigas, il reçut des coups et dut appeler des prêtres à l’aide pour se faire raccompagner à la nonciature, le visage tuméfié.

Au mois d’août de la même année 2001, nouvel incident. En pleine nuit, l’ascenseur de la nonciature se bloqua et, au petit matin, les pompiers durent intervenir. Ils trouvèrent emprisonné dans la cabine, avec Mgr Ricca, un jeune homme qui fut identifié par les services de police.

Le nonce Bolonek demanda que Ricca soit immédiatement éloigné de la nonciature et que Haari soit licencié. Et il obtint l’accord du secrétaire d’état, le cardinal Angelo Sodano.

En dépit de sa résistance, Ricca fut transféré à la nonciature de Trinidad et Tobago, où il resta jusqu’en 2004. À ce poste aussi, il entra en conflit avec le nonce. Et il finit par être rappelé au Vatican et par ne plus faire partie du corps diplomatique en poste à l’étranger.

Quant à Haari, au moment de quitter la nonciature, il demanda à ce que des malles lui appartenant soient envoyées au Vatican en tant que bagage diplomatique, à l’adresse de Mgr Ricca. Le nonce Bolonek refusa et les malles finirent par être déposées dans un bâtiment extérieur à la nonciature. Elles y restèrent quelques années, jusqu’au moment où, depuis Rome, Ricca déclara qu’il ne voulait plus en entendre parler.

Lorsque les malles furent ouvertes pour en éliminer le contenu – c’est ce qu’avait décidé le nonce Bolonek – on y trouva un pistolet, qui fut remis aux autorités uruguayennes, et, en plus des effets personnels, une quantité énorme de préservatifs et de matériel pornographique.

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En Uruguay les faits que l’on vient de rapporter sont connus de plusieurs dizaines de personnes: des évêques, des prêtres, des religieuses, des laïcs. Sans compter les autorités civiles, depuis les forces de sécurité jusqu’aux pompiers. Des gens qui, pour beaucoup d’entre eux, ont eu une expérience directe de ces faits, à différents moments.

Mais au Vatican aussi, il y a des gens qui en ont connaissance. Le nonce de l’époque, Bolonek, s’est toujours exprimé avec sévérité à propos de Ricca, lorsqu’il informait  Rome.

Et pourtant une chape de silence vis-à-vis du public a couvert ces antécédents du prélat jusqu’à aujourd’hui.

En Uruguay, certains respectent la consigne de silence par scrupule de conscience. D’autres par obligation professionnelle. D’autres encore parce qu’ils ne veulent pas présenter l’Église et le pape sous un mauvais jour.

Mais au Vatican il y a des gens qui ont participé activement à cette opération de dissimulation. En freinant les enquêtes menées depuis l’époque des faits jusqu’à aujourd’hui. En occultant les rapports rédigés par le nonce. En veillant à ce que le dossier personnel de Ricca reste vierge. En agissant ainsi, ils ont aidé celui-ci à commencer une nouvelle et prestigieuse carrière.

Une fois rentré à Rome, le prélat a été intégré dans le personnel diplomatique employé à la secrétairerie d’état: tout d’abord, à partir de 2005, dans la première section, celle des affaires générales, puis, à partir de 2008, dans la seconde section, celle des rapports avec les états, puis de nouveau, à partir de 2012, dans la première section, avec un titre de haut niveau, celui de conseiller de nonciature de première classe.

Parmi les missions qui lui ont été confiées, il y a eu le contrôle des dépenses des nonciatures. C’est notamment de cette activité qu’est née la réputation de moralisateur incorruptible qui lui a été faite par les médias du monde entier lorsque sa nomination en tant que «prélat» de l’IOR a été annoncée.

De plus, à partir de 2006, Mgr Ricca s’est vu confier la direction d’une, puis de deux et enfin de trois résidences destinées à l’accueil des cardinaux, des évêques et des prêtres qui se rendent en visite à Rome, dont celle de Sainte-Marthe. Cela lui a permis de tisser un réseau très dense de relations avec les plus hauts représentants de la hiérarchie catholique dans le monde entier.

Sa nomination en tant que «prélat» de l’IOR a été pour Ricca le couronnement de cette seconde carrière.

Mais elle a également été le commencement de la fin. Pour le grand nombre d’honnêtes gens qui avaient connaissance de ses antécédents scandaleux, la nouvelle de sa promotion a été le motif d’une très grande amertume. Cela d’autant plus qu’elle est perçue comme annonciatrice de difficultés pour l’entreprise ardue de nettoyage de l’Église et de réforme de la curie romaine que le pape François est en train d’effectuer.

C’est pour cette raison que certaines personnes ont considéré qu’il était de leur devoir de dire la vérité au pape. Avec la certitude que celui-ci en tirerait les décisions qui en résultent.

Cet article a été publié dans «L’Espresso» n.° 29 de 2013



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Papa Francisco dialoga como um irmão

La conversation du pape François avec les religieux latino-américains au cours de laquelle il a parlé du «lobby gay» au Vatican:

12 giugno 2013

(fonte:  www.reflexionyliberacion.cl)
En un gesto sin precedentes, el Papa Francisco recibió y dialogó durante una hora con la directiva de la Confederación Latinoamericana y Caribeña de Religiosas y Religiosos (CLAR). Conversaron ubicados en círculo, entre iguales, como era en las primeras Comunidades fundadas por Jesús…

En un ambiente de confianza y sencillez, Francisco instó a los líderes de la CLAR a que no tengan miedo de continuar llevando su misión a los límites y las fronteras… «¡Coraje! ¡Avanzad para nuevos horizontes! No tengan miedo de correr riesgos yendo a los pobres y los nuevos sujetos emergentes en el continente», señaló el Papa Bergoglio, quien al final del encuentro agradeció enfáticamente a la vida religiosa ser «señal y testimonio del Evangelio» en muchos lugares de América Latina y Caribe.

Ofrecemos a nuestros lectores – en exclusiva – esta breve síntesis de este histórico encuentro celebrado en la Santa Sede.

Audiencia con el Papa Francisco

CLAR, 06.06.13

Abran puertas… ¡abran puertas!

Se van a equivocar, van a meter la pata, ¡eso pasa! Quizá hasta les va a llegar una carta de la Congregación para la Doctrina (de la Fe) diciendo que dijeron tal o cual cosa… Pero no se preocupenExpliquen lo que tengan que explicar, pero sigan adelante… Abran puertas, hagan algo ahí donde la vida clama. Prefiero una Iglesia que se equivoca por hacer algo que una que se enferma por quedarse encerrada …
  • (sobre su elección) No perdí la paz en ningún momento, ¿saben? Y eso no es mío, yo soy más de preocuparme, de ponerme nervioso… Pero no perdí la paz en ningún momento. Eso me confirma que esto es de Dios…
  • (al reflejarle la esperanza que nos han traído sus gestos de este tiempo, hace referencia a haberse quedado a vivir en Santa Marta) …estos gestos… no han venido de mí. No se me han ocurrido a mí. No es que yo trajera un plan, ni que me haya hecho uno en cuanto me eligieron. Lo hago porque sentí que era lo que el Señor quería. Pero estos gestos no son míos, hay Otro aquí… eso me da confianza
Yo venía con la ropa justa, la lavaba en la noche, y de repente esto… ¡Si yo no tenía ninguna posibilidad! En las apuestas de Londres estaba en el lugar 44, fíjense ustedes, ¡el que apostó por mí ganó muchísimo, claro…! Esto no viene de mí…
  • Hay que dar vuelta la tortilla. No es noticia que en Ottaviano muera un anciano de frío en la noche, o que haya tantos niños sin educación, o con hambre, pienso en la Argentina… En cambio, las principales bolsas del mundo suben o bajan 3 puntos y eso es un acontecimiento mundial. ¡hay que darlo vuelta! No puede ser. Las computadoras no están hechas a imagen y semejanza de Dios; son un instrumento, sí, pero no más. El dinero no es imagen y semejanza de Dios. Sólo la persona es imagen y semejanza de Dios. Hay que darlo vuelta. Ese es el evangelio.
  • Hay que ir a las causas, a las raíces. El aborto es malo, pero es que eso está claro. Pero qué hay detrás de aprobar esa ley, qué intereses están detrás… son a veces las condiciones que ponen los grandes grupos para apoyar con dinero, ¿saben ustedes? Hay que ir a las causas, no nos podemos quedar sólo en los síntomas. No tengan miedo de denunciar… lo van a pasar mal, van a tener problemas, pero no tengan miedo de denunciar, esa es la profecía de la vida religiosa…
  • Yo les comparto dos preocupaciones. Una es una corriente pelagiana que hay en la Iglesia en este momento. Hay ciertos grupos restauracionistas. Yo conozco algunos, me tocó recibirlos en Buenos Aires. ¡Y uno siente que es como volver 60 años atrás! Antes del Concilio… Uno se siente en 1940… Una anécdota, sólo para ilustrar, no es para reírse, yo la tomé con respeto, pero me preocupa; cuando me eligieron, recibí una carta de uno de estos grupos, y me decían; «Santidad, le ofrecemos este tesoro espiritual; 3.525 rosarios». Por qué no dicen rezamos por usted, pedimos… pero esto de llevar las cuentas… Y estos grupos vuelven a prácticas y a disciplinas que yo viví –ustedes no, porque ninguno es viejo– a disciplinas, a cosas que en ese momento se vivían, pero no ahora, hoy ya no son…
La segunda es por una corriente gnóstica. Esos panteísmos… Las dos son corrientes de elite, pero ésta es de una elite más formada… Supe de una superiora general que alentaba a las hermanas de su congregación a no rezar en la mañana, sino a darse un baño espiritual en el cosmos, cosas así… ¡Me preocupan porque se saltan la encarnación! Y el Hijo de Dios se hizo carne nuestra, el Verbo se hizo carne, y en América Latina tenemos carne para tirar al techo! Qué pasa con los pobres, los dolores, ésa es nuestra carne…

El evangelio no es la regla antigua, ni tampoco este panteísmo. Si mirás a las periferias; los indigentes… ¡los drogados! La trata de personas… Ese es el evangelio. Los pobres son el evangelio
  • (al reflejarle lo difícil de hacerse cargo de la Curia romana, y de la comisión de cardenales que lo apoyará, etc.) Y, sí… es difícil. En la curia hay gente santa, de verdad, hay gente santa. Pero también hay una corriente de corrupción, también la hay, es verdad… Se habla del “lobby gay”, y es verdad, está ahí… hay que ver qué podemos hacer…La reforma de la Curia romana es algo que pedimos casi todos los cardenales en las congregaciones previas al Cónclave. Yo también la pedí.
La reforma no la puedo hacer yo, estos temas de gestión… Yo soy muy desorganizado, nunca he sido bueno en esto. Pero los cardenales de la comisión la van a llevar adelante. Ahí está Rodríguez Maradiaga, que es latinoamericano, que lleva la batuta, está Errázuriz, son muy ordenados. El de Munich también es muy ordenado. Ellos la llevarán adelante.
  • Oren por mí… que me equivoque lo menos posible
  • Aparecida no terminóAparecida no es solo un documento.
Fue un acontecimiento.Aparecida fue algo distinto. Partiendo porque no tuvo documento de trabajo. Tuvo aportes, pero no un documento. Y al terminar tampoco tenía un documento, si el día anterior a terminar teníamos 2.300 «modos»… Aparecida envío a la misión continental. Ahí termina Aparecida, en el impulso a la misión.

Lo que tuvo Aparecida de especial es que no se celebró ni en un hotel, ni en una casa de retiros… se celebró en un Santuario mariano. En la semana celebrábamos la eucaristía y había unas 250 personas, porque era día normal de trabajo. Pero los fines de semana eso estaba lleno…! El pueblo de Dios acompañaba a los Obispos, pidiendo el Espíritu Santo…

Yo veía – lo nombro a él porque lo veo más estirado, más así, es bueno, pero es así – veía al prefecto, a João, que salía con su mitra, y la gente se acercaba, y le acercaban a los niños, y él saludaba, y los abrazaba así… Ese mismo obispo después votaba. ¡No puede haber votado igual que si hubiera estado en un hotel!

Teníamos las salas de reuniones debajo del Santuario. Así que la música de fondo eran los cantos, las celebraciones en el Santuario… Eso dio algo muy especial.
  • Hay algo que me preocupa, aunque no sé cómo leerlo. Hay congregaciones religiosas, grupos muy, muy pequeños, unas pocas personas, gente muy mayor… No tienen vocaciones, qué sé yo, el Espíritu Santo no quiere que sigan, quizá han cumplido ya su misión en la Iglesia, no sé… Pero ahí están, aferradas a sus edificios, aferradas al dinero… Yo no sé por qué pasa esto, no sé cómo leerlo. Pero les pido que se preocupen de esos grupos… El manejo del dinero… es algo que necesita ser reflexionado.
  • Aprovechen este momento que vivimos en la Congregación para la Vida Consagrada… Es un momento de sol… Aprovechen. El Prefecto es bueno. ¡Y el Secretario, que fue «lobbyado» por ustedes! No, en realidad, siendo el presidente de la USG, ¡lo lógico era que fuera él! Qué mejor
  • Pongan todo su empeño en el diálogo con los Obispos. Con el CELAM, con las conferencias nacionales… Yo sé que hay algunos que tienen otra idea de la comunión, pero… Hablen, conversen con ellos, díganles…


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Telefonou-me o Papa

La conversation du pape François qu’il a eue avec son ami argentin Jorge Milia, dans laquelle se trouve la boutade à propos du «grand nombre de 'patrons' du pape» :

MI HA TELEFONATO IL PAPA. Anzi, mi ha ritelefonato. Capisco che suona poco umile dire così, ma per una cosa di questo tipo non ci sono eufemismi…

Posted on 11 luglio 2013 by Alver Metalli in CulturaIn
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[Jorge Milia con il cardinal Bergoglio]

di Jorge Milia*


… È un privilegio che mi è toccato in sorte, e forse per questo lo devo condividere con chi lo sa apprezzare, perché il bene, quando viene messo in comune, si moltiplica.

«Dodici pagine. Una lettera di dodici pagine!» – si è lamentato, riferendosi a una lettera che gli avevo scritto.

«Ma non puoi negare che ti ho fatto ridere…» – gli ho risposto.

Ha riso. Per quelle ragioni che nessuno può spiegare, tanto meno io, tollera ancora la mia prosa come tanti anni fa, quando eravamo professore e alunno. Gli ho detto che avevo iniziato a leggere l’enciclica Lumen Fidei e lui ha declinato ogni merito personale. Ha commentato che Benedetto XVI aveva fatto la maggior parte del lavoro, che era un pensatore sublime, non conosciuto o capito dalla maggior parte delle persone.

«Oggi ero con el viejo, il vecchio … – l’ha chiamato così, all’argentina, con quel carattere affettuoso che diamo alla parola – abbiamo chiacchierato molto; per me è un piacere scambiare idee con lui».

E davvero quando parla di Ratzinger lo fa con riconoscenza e tenerezza. A me fa un po’ l’effetto di uno che ha ritrovato un vecchio amico, un ex compagno di classe, di quelli che si fanno vedere di tanto in tanto, che a scuola frequentavano uno o due corsi dopo il nostro e che in qualche modo ammiravamo, magari con le differenze che il tempo aveva levigato, ammorbidito.

«Non ti immagini l’umiltà e la saggezza di quest’uomo» – mi ha detto.

«Allora tienilo vicino …» gli ho ribattuto.

«Non ci penso nemmeno a rinunciare al consiglio di una persona del genere, sarebbe sciocco da parte mia!».

Gli ho detto che la differenza tra loro era che la gente a lui lo vedeva più umano, lo poteva toccare, gli poteva parlare…

«E come no? Certo, lo devono poter fare! È mio dovere ascoltarli, confortarli, pregare con loro, stringergli le mani perché sentano che non sono soli …» ma mi ha assicurato che non è stato facile riuscire a farlo accettare da tanti che gli stanno attorno.

Si è messo a ridere di nuovo quando gli ho detto che se i miei nonni Carrara fossero vivi e venissero a sapere che gli sto dando del tu, smetterebbero di pregare per me e mi considererebbero definitivamente perduto. Loro avevano l’idea di un Papa inaccessibile, distante, la stessa immagine dei loro genitori e nonni.

E poi mi ha ripetuto : «Non è stato facile, Jorge, qui ci sono molti «padroni» del Papa e con molta anzianità di servizio».

Poi ha commentato che ogni cambiamento che ha introdotto gli è costato degli sforzi (e, suppongo, dei nemici …) Tra questi sforzi la cosa più difficile è stata di non accettare che gli gestissero l’agenda. Per questo non ha voluto vivere nel palazzo, perché molti Papi hanno finito con il diventare «prigionieri» dei loro segretari.

«Sono io che decido chi vedere, non i miei segretari… A volte non posso vedere chi vorrei, perché devo vedere chi chiede di me».

Questa frase mi ha molto colpito. Io, che non sono Papa e non ho il suo potere, sento il cuore che si accelera quando aspetto un caro amico e non so proprio se darei la precedenza ad un altro al suo posto. Lui, invece, si priva dell’incontro che vorrebbe per stare con chi lo richiede. Mi ha detto che i Papi sono stati isolati per secoli e che questo non va bene, il posto del Pastore è con le sue pecore … Poi abbiamo parlato di due o tre cose personali.

Preoccupato come sempre per la situazione del paese, non poteva credere che mancasse il grano per fare il pane. Mi sono ricordato, come un paradosso, di quelle righe che declamano: «Non si può morire di fame / nella patria benedetta del pane». Lui ha annuito con una certa amarezza, ma non ha fatto commenti su nessuno.

Alla fine mi ha chiesto, come sempre, di pregare per lui. A dir la verità stavamo ancora parlando e non volevo essere io a dare per terminata la conversazione quando, all’improvviso, mi ha detto:

– Beh, ci vediamo, o meglio ti leggerò. Ciao. Statti bene… e prega per me.

Resto con il telefono in mano. E penso: mi ha parlato Francisco, mi ha parlato il Papa. Sono un po’ confuso. Per fortuna ricordo la sua frase: «Non darti troppe arie, Jorge, ti ha solo parlato un amico».

*Giornalista, scrittore, ex alunno di Bergoglio

– © TERRE D’AMERICA





quarta-feira, 7 de agosto de 2013

Eutanásia:
A democracia assenta em chão firme,
não depende de uma mera opinião


José Maria C. S. André, Público, 22 de Julho de 2013


Cada vez que este jornal publica, com uma certa regularidade, os artigos de Laura Ferreira dos Santos a favor da eutanásia, fico perplexo. Muito havia a dizer, mas vou debater apenas o argumento da liberdade e da tolerância em abono da eutanásia (por exemplo, no artigo de 6 de Agosto de 2011).

Quando se diz que uma sociedade tolerante deve proporcionar o homicídio assistido a quem o pedir, invertem-se os dados da questão, porque isso não é um pedido de tolerância mas de colaboração: …

Ver mais em
http://www.moldaraterra.blogspot.pt/2013/08/eutanasia-democracia-assenta-em-chao.html

http://www.uniaodasfamiliasportuguesas.blogspot.pt/2013/08/eutanasia-democracia-assenta-em-chao.html




domingo, 4 de agosto de 2013

A Corrupção na origem da crise

Paulo Morais
Pedro Bingre

VÍDEOS NO YOUTUBE SOBRE A CORRUPÇÃO,
COM MAIS DE 180 MIL VISUALIZAÇÕES

Gravações por temas

Ponte Vasco da Gama – promiscuidade com os ex-ministros das Obras Públicas
http://www.youtube.com/watch?v=-TmY9OS2ix4

Resgate da Banca – políticos e corrupção na compra de terrenos sem valor
http://www.youtube.com/watch?v=0RxdPJ0SvMs

Sequestro da TROIKA – pagamento dos empréstimos bancários (fraudulentos)
http://www.youtube.com/watch?v=h8uNhkcOwsI

BPN / SLN (1) – Vigarices e Crimes Gigantescos
https://www.youtube.com/watch?v=2FB4JbIFk-s

BPN / SLN (2) – Confisco do dinheiro desviado (roubado) no Luxemburgo
https://www.youtube.com/watch?v=-c2j3--VbRQ

Alemanha emitiu €uros como «falsa moeda», em 1999
http://www.youtube.com/watch?v=o-6E6qCb9zg

Assembleia da República – promiscuidade, negócios e conflito de interesses
http://www.youtube.com/watch?v=J1Fu-T0duHY

Assembleia da República – leis que geram corrupção
http://www.youtube.com/watch?v=Z73nEsBmyw0

Justiça cega? uma para os fracos e outra para os poderosos!
http://www.youtube.com/watch?v=jKsFjzGDIpI

Promiscuidade no Banco de Portugal – os fiscalizados são os fiscais
http://www.youtube.com/watch?v=qTC--24UiDM

Instauração das MÁFIAS, versus, Democracia e Corrupção
http://www.youtube.com/watch?v=2GzwDNsfC4c

Feudalismo dos Grupos Económicos – Luta contra o medo
http://www.youtube.com/watch?v=y_1HND2uTik

PDM – especulação, favores políticos, mercadoria fictícia
http://www.youtube.com/watch?v=IABnS2FopOo

EXPO98 – corrupção, incompetência e loucura
http://www.youtube.com/watch?v=rMTVaT5XKco

PPP das Águas – garantia de lucro aos privados
http://www.youtube.com/watch?v=9lkRELFBI78

PPP da Saúde – loucura de vigarices
http://www.youtube.com/watch?v=ZAn4iDzE43c

Orçamento do Estado e Autarquias – promiscuidade e corrupção
http://www.youtube.com/watch?v=j7YaYTTRMYw

PPP Rodoviárias – sangria de fundos do Orçamento do Estado
http://www.youtube.com/watch?v=aymaXF74D2o

EURO 2004 e Apito Dourado – corrupção, branqueamentos e prostituição
http://www.youtube.com/watch?v=JQZQxsqwK-Q

A Grande Corrupção gera a Pequena Corrupção
https://www.youtube.com/watch?v=b4ynyRYZO4I

Gravações integrais

A Corrupção na Origem da Crise (1 de 5) – Vasco Lourenço
http://www.youtube.com/watch?v=HcTxAcE0n2o

A Corrupção na Origem da Crise (2 de 5) – Paulo Morais
http://www.youtube.com/watch?v=aiTSJekHbxQ

A Corrupção na Origem da Crise (3 de 5) – Paulo Morais
http://www.youtube.com/watch?v=7zool__iaGg

A Corrupção na Origem da Crise (4 de 5) – Pedro Bingre
http://www.youtube.com/watch?v=yVBHuQRrBOk

A Corrupção na Origem da Crise (5 de 5) – Pedro Bingre
http://www.youtube.com/watch?v=MBUs8sUVa7M